dimanche 5 décembre 2010

Un ingénieur nous parle Bio



Alors même que l’agriculture biologique est encore très peu développée dans notre pays, tout le monde s’accorde sur son intérêt tant pour l’environnement que pour la santé.
En effet, l’agriculture biologique constitue un modèle de production qui ne pollue pas, préserve la fertilité des sols, respecte la biodiversité, consomme moins d’eau et moins d’énergie que l’agriculture conventionnelle.
Développer l’agriculture biologique permettrait de réduire les émissions de gaz à effet de serre de l’agriculture, qui contribuent au changement climatique.
Il est aujourd’hui prouvé que la consommation de produits biologiques favorise une bonne santé, alors même que les preuves du rôle croissant des pesticides chimiques dans l’explosion du nombre de cancers et le développement des problèmes de fertilité s’accumulent.
L’agriculture biologique, quant à elle, bannit les pesticides et exclut les organismes génétiquement modifiés.
Depuis quelques années, on sait que les enfants sont beaucoup plus sensibles que les  adultes aux effets des produits chimiques, et en particulier des pesticides.
Du point de vue nutritionnel on sait par exemple que les produits laitiers bio contiennent en moyenne 50 % de plus d’acides gras oméga 3, reconnus pour leurs nombreux effets bénéfiques, que les produits laitiers conventionnels.
Adopter la bio dans la restauration collective, et en particulier dans les cantines scolaires, est le meilleur moyen de sensibiliser enfants et adultes aux multiples avantages des produits bio et aux bénéfices d’un changement d’habitudes alimentaires.
Et on sait que dans ce domaine, les enfants influencent les choix de leurs parents.
Développer la bio à grande échelle, comme cela a été fait en Italie dans les cantines, ouvre de nouveaux et importants marchés aux agriculteurs bio et constitue pour les agriculteurs conventionnels une forte incitation à se convertir à la production biologique.
Introduire la bio en restauration collective – et à terme la généraliser – constitue donc une vraie priorité, et ce livret représente un outil précieux pour accompagner tous ceux qui s’engagent dans cette démarche.
Claude Aubert, ingénieur agronome

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